Bienvenue dans l'évaluation d'impact social

GAMS Belgique

Depuis 1996, le GAMS Belgique lutte pour l’abandon des mutilations génitales féminines (MGF). Il a pour principaux objectifs de :

Prévenir les MGF parmi les filles et femmes à risque vivant en Belgique
Empêcher une excision imminente ou un projet d’excision
Réduire l’impact sanitaire, psychologique et social des MGF par une prise en charge globale des filles et des femmes ayant subi l’excision et de leur entourage
Former les professionnel·le·s à l’identification et l’accompagnement des personnes concernées

C'est dans ce cadre qu'une étude a été menée afin de mesurer les impacts sociaux du GAMS Belgique sur ses bénéficiaires (femmes et hommes) et ses partenaires.

Les professionnel·le·s

GAMS Belgique

Enquête en ligne réalisée en avril et mai 2024

Nombre de répondantes

323

Marge d'erreur estimée

4,65%

Taux de confiance

95%

Première partie prenante

Les impacts sur les femmes accompagnées

Au sein du GAMS Belgique, les femmes accompagnées bénéficient d'un espace de parole où elles comprennent les impacts physiques et psychologiques de l'excision, pour elles-mêmes et leur famille, et retrouvent ainsi bien-être et capacité d'agir.

89 %

des femmes ont pris conscience des conséquences de l’excision sur leur santé physique, psychologique et/ou sexuelle

88 %

des femmes ont plus confiance en l'avenir

Et 84% se sentent plus heureuses

91 %

des femmes sont à l'aise pour parler de ce qu'elles ressentent et ont compris qu'elles avaient le droit de le faire

81 %

des femmes ont pris la décision d'empêcher une excision / de signaler une situation à risque (en dehors de leur propre fille)

Dont 33% l'ont effectivement fait

Témoignage

"Le GAMS a changé beaucoup de choses. Maintenant, je sais qui je suis."

Femme accompagnée par le GAMS Belgique

82%

des femmes interrogées ont déjà subi une excision

15%

des femmes interrogées ont une fille ayant failli subir une excision

55%

des femmes interrogées ont contacté le GAMS Belgique pour parler de leur vécu, pour être écoutées

65%

des femmes interrogées sont arrivées en Belgique il y a moins de 3 ans

8/10

8 femmes interrogées sur 10 (78%) ont pris la décision de ne pas faire exciser leur fille grâce au GAMS Belgique

Témoignage

"J'étais pour. J'ai jamais été contre. Jusqu'à arriver là et avoir de vraies informations."

Femme accompagnée par le GAMS Belgique

GAMS Belgique

Enquête en ligne réalisée en avril et mai 2024

Nombre de répondants

Marge d'erreur estimé

6,94%

Taux de confiance

95%

Deuxième partie prenante

Les impacts sur les hommes accompagnés

Au sein du GAMS Belgique, les hommes accompagnés ont pris conscience de la réalité des MGF et se sont impliqués pour mettre fin aux MGF.

88%

ont pris conscience des conséquences de l’excision sur la santé physique, psychologique et/ou sexuelle des femmes

97%

des hommes ont pris la décision de s'engager activement dans la lutte pour l'abolition de l'excision

94%

des hommes ont pris la décision de parler de l'excision avec leur partenaire

91%

des hommes ont pris la décision d'empêcher une excision / de signaler une situation à risque (en dehors de leur propre fille), dont 35% l'ont effectivement fait

Témoignage

"Désormais, mes petites-filles, mes filles, si mes petites-filles ont des filles, elles ne seront pas excisées."

Homme accompagné par le GAMS Belgique

61%

des hommes interrogés ont une femme qui a déjà subi une excision

38%

des hommes interrogés ont une fille qui a failli subir une excision

81%

des hommes interrogés ont contacté le GAMS Belgique pour protéger leur fille de l'excision

35%

des hommes interrogés sont arrivés en Belgique il y a moins de 3 ans

9/10

9 hommes interrogés sur 10 (86%) ont pris la décision de ne pas faire exciser leur fille grâce au GAMS Belgique

Témoignage

"J'ai appelé ma femme pour savoir si ma fille était intacte. Elle m'a dit 'non, elle est excisée depuis longtemps.' J'étais même pas au courant."

Homme accompagné par le GAMS Belgique

GAMS Belgique

Enquête en ligne réalisée en avril et mai 2024

Nombre de répondant·e·s

160

Marge d'erreur estimée

7,72%

Taux de confiance

95%

Troisième partie prenante

Les impacts sur les professionnel.le.s formé.e.s

Les formations et les accompagnements dispensés par le GAMS Belgique auprès des professionnel·le·s de la santé, du droit, de l'éducation et de l'action sociale leur ont permis de mieux comprendre et accompagner les personnes concernées.

90%

des professionnel·le·s formé.e.s ont réalisé qu’iels avaient un rôle à jouer dans la prévention et l’accompagnement des personnes concernées

90%

des professionnel·le·s formé.e.s se sentent capables de détecter une situation à risque

81%

des professionnel·le·s formé.e.s se sentent légitimes à aborder le sujet avec les personnes concernées

31%

des professionnel·le·s formé.e.s parlent systématiquement de l'excision avec les personnes originaires de pays à risque

Témoignage

"La chose qui a le plus changé pour moi, c'est que je n'ai plus peur d'en parler. Et je ne veux plus avoir peur d'en parler. Parfois, les femmes ont honte et je ne veux pas qu'elles aient peur."

Professionnel·e partenaire du GAMS Belgique

55%

des professionnel·le·s formé.e.s orientent leurs bénéficiaires vers le GAMS Belgique dans le cadre de leur travail

des professionnel·le·s formé.e.s ont été accompagné.e.s dans la gestion d'une situation à risque

80%

des professionnel·le·s formé.e.s ont contacté le GAMS Belgique pour mieux accompagner les personnes concernées par les MGF

48%

des professionnel·le·s formé.e.s ont commencé à collaborer avec le GAMS Belgique il y a moins de 2 ans

9/10

9 professionnel·le·s formé.e.s sur 10 (92%) l'ont été sur les essentiels des mutilations génitales féminines (contexte légal, socio-culturel, médical...)

Témoignage

"C'est un partenaire fiable et compétent vers lequel je peux envoyer mes clientes."

Professionnel·e partenaire du GAMS Belgique

Au sein du GAMS Belgique, les personnes concernées par les MGF et leur proches peuvent se reconstruire et s'engager pour mettre fin aux MGF.

Cette étude d'impact a été réalisée par l'ESSEC et s'appuie sur la méthode SROI. Elle comprend une phase d'analyse qualitative avec 19 entretiens réalisés, la cartographie des parties prenantes, l'élaboration d'une théorie du changement, puis la diffusion d'un questionnaire. La phase quantitative a été réalisée avec des niveaux de marge d'erreur faibles qui nous permettent de garantir la robustesse des résultats.

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